> Crazy Kung Fu (8/06)
Shaoling soccer avait été la bonne surprise de l'été 2002. Stephen Chow revient, encore plus déjanté. L'histoire est aussi légère que son opus footballistique, mais il est aussi plus riche en références. A ses films, mais aussi aux duels de western, à l'ambiance des films de gangsters des années 30 façon
Cotton Club, à l'art de Bruce Lee. Quant aux effets spéciaux bon marché, ils évoquent aussi un côté série B assumé.
"
Un grand pouvoir signifie de grandes responsabilités" nous rappelle l'un des maîtres ès arts martiaux. Alors rien n'est épargné dans la mission de faire rire le spectateur. La parodie du genre hong-kongais est plus drôle que les pitreries de Jacky Chan, même si les gags sont un peu répétitifs, et si certaines scènes manquent de profondeur.
Du kung Foot, il est passé au Kung-Fou, loin d'une comédie huilée, et sans perdre un côté (faussement) artisanal qui séduit plus qu'il n'envoute.
> Retour vers le Futur (9/06)
Bond vers le passé le temps d'un retour vers le Futur. Film culte, et saga probablement plus vue que celle des Star Wars. 20 ans après le premier voyage de 30 ans de Marty MacFly, l'image a jauni mais le reste ne change pas.
Soyons franc, il y a beaucoup de nostalgie dans cette revisite de la trilogie. Il suffit d'observer les adulescents d'un quart de siècle présents dans la salle. Rien ne relève ici de la virtuosité. Niveau scénario, c'était déjà de la redite en 1985, et pour le discours, les conséquences des voyages temporels, depuis
la Jetée jusqu'à
Terminator, ont été maintes fois plus appronfondies. Toute l'histoire tient sur le
paradoxe du grand-père du
Voyageur imprudent de Barjavel. Pourtant "ça fonctionne "!! Un cocktail dosé parfaitement entre aventures et fantastique, avec un humour qui lie le tout. Et malgré les multiples visions, on ne s'ennuie pas, on rie toujours, et on attend la suite.
> Sin City (12/06)
L'univers de la BD est une muse pour un cinéma en manque d'inspiration. Aux gros studios hollywoodiens la collection des Marvel (
X-men,
Spiderman,
Daredevil ou bientôt
Les 4 Fantastiques) plein d'explosions et de bons sentiments. Au cinéma indépendant, quoique toujours américain, les comics plus alternatifs, tel l'excellent
American splendor, ou aujourd'hui
Sin City.
L'athmosphère est sombre, l'air est vicié. Al Capone et Dick Tracy ne sont pas loin. L'image est travaillé aux scalpels numériques, pour ressortir au gré des scènes, sur le noir de la pellicule, les couleurs primaires de la vie : le rouge, le bleu et le jaune.
On est ébloui par l'esthétique, et éclaboussé par violence de cette ville. Les bons sont hors-la-loi, les méchants sont les justiciers. Vengeances violentes pour femmes aimées, avec une brochette d'acteurs fabuleuse.
Mais, l'excellente retranscription de l'univers de la bande-dessinée se fait au détriment d'une appropriation complète par Rodriguez. A privilégier l'image, la vivacité des scènes s'en ressent parfois. De plus, la narration, très tarentinesque, complexifie la compréhesion. Les scénaristes n'ont pas voulu se limiter à l'histoire de Marv ou celle de Dwight, coeur du film. Mais les 4 histoires s'emboitent mal, donnant finallement une transcription un peu trop orthodoxe, mais noire à souhait.
> Monsieur Verdoux (13/06)
Voici un Chaplin sans Charlot, pas des plus connus, mais ressorti par Sieur Karmitz.
Une inspiration d'Henri Landru, lorgnant sur Lacenaire pour le condamné cabotin, jugeant la société. Car avec l'âge, Chaplin est plus cynique. La guerre est passé par là. Le meurtre ne fait plus recette, et le petit commerce le plus bénéfique est, comme le chantera peu après Boris Vian, les marchands de canons. Car c'est le massacre à grande échelle qui rapporte en ces temps moroses.
Dans ce film, Chaplin inverse la tendance. L'habituelle comédie aux accents noirs de Charlot, devient ici un film noir, aux quelques scènes burlesques. En faisant du tueur en série une victime de la crise économique, il rend son monstrueux personage sympatique, et critique une société déjà libérale.
Commentaires
mar., 18.10.2005 19:53
Linux dans l?administration : source d?efficacité
mar., 11.10.2005 21:36
La semaine prochaine je compat irais avec ta douleur Florent ... En attendant, bon courage à toi !
jeu., 06.10.2005 22:28
en voilà un billet de qualité Florent ! (comme la plupart de s billets de ce blog d'ailleur s) Je me suis vraiment f [...]
ven., 09.09.2005 19:38
Il faut donc bien un bac+5 (sa ns compter les anecdotiques a bonnement à Internet Haut Débi t, abonnement à un télép [...]
ven., 01.07.2005 17:12
Je ne connais pas ton controle ur, mais un déficit est un déc ifit. Il est relatif par rappr ot aux dettes étatiques, [...]
ven., 01.07.2005 10:58
Tout ça me fait bien penser à la solution qu'a trouvé Jean-C hristophe Ruffin dans "Globali a" : un revenu pour tous [...]
dim., 12.06.2005 18:31
Sur une idée originale de Flor ent, nous nous sommes fixés le challenge de repasser notre b ac de philo. Nous voici [...]
sam., 28.05.2005 23:05
Je prends ma plume pour vous é crire un mail relatif à l'éché ance du 29 mai. Je crois qu'on se pose tous beaucoup d [...]
jeu., 19.05.2005 00:32
Tout a fait d'accord avec toi sur le dernier film Flo. J'ai trouvé ça...plat, et la fin ét ait vraiment NAZE. le [...]
dim., 15.05.2005 22:45
photos du séjour sur http://fl orent.lajous.free.fr/Marseille
jeu., 28.04.2005 22:01
Ben la vraie vie passe avant t out, et je sais pas depuis com bien de temps ce blog existe, mais c'est normal qu'il [...]
sam., 16.04.2005 19:55
J'ai des passe-temps emcombran ts ces temps-ci Mais j'ess aye de remédier à cette absenc e, promis.
sam., 16.04.2005 15:26
moi j'ai l'impression que la f réquence des posts sur ce blog est de plus en plus étalée... mais que se passe-t-il [...]
lun., 04.04.2005 19:05
"Pourquoi l'arbitre de boxe po rte-t-il un noeud papillon ? « Parce que c'est l'élégant de b oxe.» Heu, au fait, ça f [...]
mer., 30.03.2005 10:38
Le pire est peut-être qu'ils n 'ont pas passé la caméra à un stagiaire cadreur mais à un ca dreur confirmé pour conf [...]